Glam Médiation Animale dans Le Parisien

Le 4 octobre 2025, Le Parisien a consacré un article à la médiation animale en Île-de-France, et Glam Médiation Animale y figure parmi les acteurs qui font vivre cette pratique.

Dans cet article, le journaliste s’est intéressé au travail mené dans différents établissements, notamment en maison médicale et en EHPAD, où Laurence et ses deux chiennes médiatrices, Sia et Cheryl, interviennent pour apporter douceur, réconfort et sourires.

 

On y découvre le quotidien de Glam Médiation Animale, la philosophie et son accompagnement et l‘impact positif que peuvent avoir les animaux sur le bien-être des résidents.

 

Une belle reconnaissance pour le travail accompli depuis plusieurs années, et une occasion supplémentaire de sensibiliser le public à la richesse du lien humain-animal.

 

Retrouvez ci-dessous l’extrait de l’article paru dans Le Parisien ainsi que quelques photographies de cette mise en lumière.

 


 

La stimulation et le réconfort recherchés

 

Autre lieu, autre intervenante à la maison médicale Villa Concorde, à Asnières, dans les Hauts-de-Seine. Ce mercredi, ce sont Cheryl et Sia, deux sœurs caniches de 4 ans, qui sont à la manœuvre autour de Laurence Perron.

 

Cette psychopraticienne et médiatrice s’est lancée dans la médiation par l’animal, à temps plein, créant son entreprise Glam en Île-de-France, il y a cinq ans.

 

« Quand j’amenais mes chiens à mon cabinet, je voyais que ça créait quelque chose auprès des patients. Ça matchait », souligne cette pétillante brune, la cinquantaine. 

 

« Je m’occupais déjà de chiens. J’ai décidé d’ajouter cette corde à mon arc et de me former chez Agatea (un institut spécialisé dans des formations certifiées autour de la médiation par l’animal) ».

 

Ce jour-là, à la Villa Concorde, une bonne vingtaine de résidents de la maison de retraite, femmes et hommes, réunis par l’animateur maison, attendent de pied ferme la médiatrice et ses caniches.

 

« Elles sont éduquées, elles savent ce qu’elles doivent faire », explique Laurence avant d’entrer en scène.

« Bonjour, Cheryl et Sia sont venues vous voir. Quelqu’un veut leur donner un petit gâteau ? »

À la vue des caniches jumelles de couleurs différentes, des sourires apparaissent. 

« Je sens que vous êtes impatientes », lance une dame, 

« Encore ? Oui, encore ! » 

 

Même énergie communicative lorsque Laurence propose de leur lancer une balle. Les deux sœurs bondissent en se bousculant pour l’attraper et suscitent cris et rires, avant de la ramener à Laurence. 

« Elles sont plus obéissantes qu’un homme. On ne peut pas faire ça avec un mari ? », s’amuse, malicieuse, une résidente.

 

Les langues se délient. « Pourquoi elles ne sont pas de la même couleur ? », interroge un monsieur. 

« Bonne question, parce que leur papa était noir et leur maman marron. » 

« Elle est très élégante, très chic », apprécie une autre résidente en caressant Sia.

« Vous voulez les garder pour les vacances ? » 

« Oui, je suis candidate », s’amuse la dame en souriant, des étoiles dans les yeux…

 

Le contact a été établi, les douleurs et les idées noires oubliées le temps d’une demi-heure de stimulation et de réconfort. 

« C’est bien ce que l’on cherche », appuie la médiatrice qui travaille à 70 % en Ehpad mais aussi auprès d’autres publics, comme ces étudiants de la Sorbonne qui, lors de séances pédagogiques et ludiques à la bibliothèque, apprennent à évacuer leur stress avant un examen.

 

« Ce n’est pas un métier où l’on gagne énormément d’argent, mais on en vit, conclut Eugénie. On n’est pas riche en étant médiateur. Ou plutôt si, mais riche d’expériences et d’amour. » F.C.

 

* Les prénoms ont été changés.”

 


 

Source : Le Parisien rubrique Animaux, 04 Octobre 2025

LP/OLIVIER LEJEUNE

LP/OLIVIER LEJEUNE

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